J’aime ma peau et puis c’est tout.
La vie est une succession de moments pour apprendre sur soi-même, s’apprivoiser
et surtout, s’aimer tel qu’on est.
Long time no see. C’est grâce à une rencontre que j’ai eue envie de partager à nouveau avec vous quelques pensées qui sont passées dans ma tête.
Récemment, une personne m’a fait remarquer que les photos de mes articles précédents gâchaient mon image de marque. Qu’une peau acnéique n’a pas sa place sur un site internet proposant des massages et autres soins de beauté. Un site internet étant la vitrine d’une entreprise, il se doit, toujours selon cette personne, d’être parfait,
sans image moche, sans défauts.
Bref, un site internet doit vendre de tout, sauf de la réalité.
Le fait est que, grande nouveauté, la vie n’est pas un long fleuve tranquille où tout est beau, lisse et délicat.
On traverse des épreuves, on ressent des émotions plus ou moins forte, on vit des choses qui nous marquent. Alors il me semble nécessaire aujourd’hui de remettre
les points sur les I et les barres sur les T : parlons de mon parcours cutané.
Après tout, il est question de ça chez Inner Beauty : un bien-être intérieur qui se ressent à l’extérieur.
Autant vous dire que la peau, notre visage et ce qui s’en dégage en sont clairement l’un des sujets.
J’ai eu une peau de porcelaine, parfaite, “normale”, jusqu’à mes 21 ans.
Quelle chance j’ai eue (et merci d’ailleurs ma bonne étoile) d’avoir traversé les années collèges et lycées avec une peau lumineuse, rebondie, hydratée, sans imperfections.
Tout comme ma vie, il ne se passait pas grand-chose dans mon quotidien. Une adolescence calme, sans faux pas, sans échecs. Et puis un jour, j’ai mis un coup de pied
dans la fourmilière de ma vie. J’ai tout remis en question et j’ai décidé de laisser derrière moi un paquet de choses encombrantes. J’ai pris la décision de fuir à l’étranger
et de tout recommencer à zéro. Sauf que pour la peau, un changement de pays, d’environnement climatique, de qualité de l’eau et de tant d’autre choses, c’était trop.
Et puisque notre peau ne nous parle pas avec des mots, elle nous parle son langage : le changement d’état.
Me voilà donc avec de l’acné inflammatoire, des cicatrices, des hauts et des bas cutanés et surtout de la honte. Et ça a duré neuf ans. Neuf ans, où j’ai entendu les remarques, les “conseils” des gens que je rencontrais, le malaise des personnes qui devaient faire face à autant de mochetés. Horreur de regarder un tel visage. Dégoût de parler à quelqu’un comme ça. Le pompon a été quand on a voulu me convaincre de suivre le traitement roacutane. Combien de personne m’en ont parlé comme LA solution
à tout mes problèmes. Et peu importe les effets secondaires, le principal c’était d’avoir une belle peau.
Merci, non merci.
Mon bien-être mental étant bien plus important que quelques boutons. D’ailleurs, est-ce qu’on m’a demandé ce que j’en pensais moi, de mon acné ? Est ce que quelqu’un, avant de me parler de mon acné, m’a déjà dit “comment tu le vis ?”.
Et bien non.
Apparemment, l’acné est un fléau dont tout le monde doit avoir honte.
Et bien non.
Mon acné ne me plaisait pas, mais elle ne me dérangeait pas non plus. Ce qui me dérangeait, c’était le regard lourd et pesant des autres. Jugeant mon incapacité à travailler, vivre, parler, exister parce que des boutons apparaissaient sur mon visage. Je ne vais pas mentir, j’avais très envie de retrouver la peau de mes 20 ans. Sauf que mon équilibre de vie pro et perso, mon bien-être mental et surtout les expériences de la vie étaient bien plus important à mes yeux.
J’ai donc pris le temps de vivre. J’ai pris le temps d’affronter et de digérer certains événements difficiles, de grandir pour devenir l’adulte que je souhaitais être,
d’apprendre à m’aimer et d’être en mesure de le crier haut et fort.
C’est arrivé à mes 30 ans.
Je m’aimais enfin tel que j’étais. Je commençais à relever la tête, à accorder peu d’importance aux autres. Et c’est seulement là, que j’ai pris la décision de faire ce qu’il fallait pour ma peau. Dans mon cas, c’était un manque de zinc (merci la pilule contraceptive). Trois petits mois à prendre du zinc tous les jours. Acné disparue, envolée, débarassé.
Et bien qu’il me reste des cicatrices et deux-trois boutons de temps en temps, j’aime ma peau. J’aime sa douceur, son élasticité, son éclat. J’aime son imperfection. J’aime mes pommettes roses en permanence. J’aime mes sourcils dessinés.
J’aime ma peau et puis c’est tout.
Voilà ce que j’offre chez Inner Beauty.
Une place sans jugement, à l’écoute de vos besoins, mais surtout de vos envies du moment. Mes soins n’ont pas de protocole précis puisqu’ils s’adaptent à vous.
Quel que soit l’état de votre peau et de votre corps, je prends soin de vous. Et si mes connaissances ne me le permettent pas, je connais des personnes formidables,
qui prendront soin de vous sans jugement.
J’ai à cœur que vous soyez à l’aise avec moi, que l’on passe un moment où vous vous sentez bien, en confiance.
Prenez du temps. Du temps pour respirer. Du temps pour vous aimer. Du temps pour vous.
Prenez soin de vous.
On se rencontre quand ?
À bientôt chez Inner Beauty.